L’Ile de La Réunion, dont une grande partie du territoire est classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, offre un écosystème particulièrement favorable à la culture de nombreuses plantes à fort potentiel de transformation et de valorisation. La variété de cacao Criollo (la plus noble des variétés de cacao) existe sur l’île, et le projet de Cacao-Péi consiste à développer cette culture et à la valoriser.

Les objectifs de développement du projet Cacao Péi…

• promouvoir la culture du cacao bio auprès du grand public (écoles, particuliers, …), des universités et organismes de recherche (CIRAD, Armeflhor, …), des Pôles de Compétitivité (exemple: Qualitropic),  des animations dans les foires, …
• solliciter les pouvoirs publics et les collectivités en leur diffusant les informations sur les atouts pour l’île de la relance du cacao

• diffuser largement dans le grand public, les écoles, les collectivités,… toute la connaissance sur les bienfaits du cacao.
• fournir aux planteurs désireux de se lancer dans la culture du cacao, les premières informations sur les atouts et les  contraintes de la filière
• mettre en relation tous les acteurs qui interviennent dans la chaine de valeur (agriculteurs, organismes de recherche,  transformateurs, La Chambre d’Agriculture de La Réunion, coopératives, …)
• participer aux différents comités agricoles impactant la culture du cacao et la diversification :  RMT agroforesterie, mise en oeuvre des MAEC, définition des programmes pluriannuels, schémas régionaux, …

Les bénéfices attendus par le projet…

• l’Ile de La Réunion dispose d’un environnement exceptionnel (latitude, climat, volcanisme, montagnes) qui constitue une richesse pour la diversité des terroirs. Il en résulte que le cacaoyer cultivé sur ces terres est d’une qualité unique au monde.
• la culture du cacaoyer contribue à la nécessaire diversification agricole de l’île,  et participe aux alternatives agricoles  permettant de limiter les risques liés à la monoculture de la canne  à sucre (crises majeures probables à moyen terme, accroissement des incertitudes du monde rural sur les impacts environnementaux, sociaux et économiques);
• le cacaoyer et ses produits transformés vont  créer de nouveaux emplois et de nombreux savoir-faire (l’île compte environ 26% de chômage et dispose d’un éventail  de savoir-faire limité actuellement)
• la méthode de culture mise en oeuvre par Cacao Péi (l’agroforesterie et les techniques bio) contribuera à un nouveau modèle de développement économique et environnemental, ainsi qu’à des modes innovants d’échange et de consommation (économie sociale et solidaire, circuits de proximité, circuits courts,…). Les conditions géographiques et climatiques de l’île offrent d’énormes perspectives dans la recherche de combinaisons nouvelles entre d’une part, les cacaoyers criollo, et d’autre part, les arbres endémiques et leur nécessaire sauvegarde. Ainsi, le projet Cacao Péi permet de participer à la reforestation basée sur des arbres endémiques.
• enfin, d’un point de vue touristique, la renaissance de cette culture constitue un nouvel atout pour l’île (déjà connue pour son café Bourbon Pointu, le curcuma, la vanille, …). Le cacao et le chocolat constituent une filière d’avenir car ils renforcent l’attractivité touristique de l’île. Cacao Péi est membre du réseau international sur le chocotourisme (voir le site http://www.afitv.org).