Le Parc national de La Réunion, créé en mars 2007 a pour missions la connaissance, la protection et la valorisation des patrimoines naturels, culturels et paysagers du territoire, ainsi que la sensibilisation et l’appui au développement durable. Depuis 2010, le Parc national est aussi le gestionnaire du Bien naturel des « Pitons, cirques et remparts de l’île de La Réunion » inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
En matière d’agriculture, la Charte du Parc national ambitionne de conforter les activités agricoles et de valoriser les produits locaux. L’action de l’établissement vise notamment à appuyer la diversification agricole et le développement rural par les filières patrimoniales, basées sur des systèmes de production agro-écologiques, une transformation locale et une valorisation agro-touristique des différents terroirs.
De son coté, Cacao Péi souhaite développer un mode de culture basé sur l’agroforesterie, intégrant et valorisant les espèces indigènes comme plantes associées, notamment pour l’ombrage. Les exigences de la culture du cacao (nécessité d’un entretien régulier, de récoltes échelonnées tout au long de l’année…), impliquent une gestion fine des parcelles agro-forestières où le cacao sera présent, en association éventuelle avec d’autres cultures et espèces indigènes.
Cacao Péi souhaite structurer un groupe de planteurs volontaires pour participer à cette relance d’une culture biologique du cacao. Ils pourront participer à valoriser certains espaces forestiers actuellement en friche, dans l’aire d’adhésion du Parc national, jusqu’à 500 m, limite altitudinale de la production de cacao.
En cohérence avec cet objectif, Cacao Péi a souhaité se rapprocher du Parc national de La Réunion pour bénéficier de son expertise reconnue sur les espèces indigènes et pour collaborer à la création d’activités agricoles nouvelles, en lien avec les espaces forestiers.